Comprendre … Ou la psychologie dans tous ses états.

Ou presque. Vous ne trouverez pas ici la liste des troubles psychologiques auxquels l’être humain peut être en proie. Cette liste serait trop fastidieuse (et angoissante !). Malgré la tendance naturelle de chacun à se chercher une appartenance, le sujet ne peut se réduire à des catégories de symptômes.

Quelques articles abordent ici les situations qui peuvent vous être problématiques et pour lesquelles le psychologue est compétent pour vous aider. Au fil du temps et de vos questionnements, d’autres articles viendront compléter cette page.


PARENTALITE

Etre parent et exercer sa parentalité est une des « choses » les plus complexes à mener qui soit … du désir d’enfant à la grossesse, en passant par l’éducation du petit enfant jusqu’à l’adolescence, sur fond de relations d’attachement et d’accompagnement vers l’autonomie.

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Les dimensions psychologiques et éducatives sont omniprésentes dans la question de la parentalité. Elles doivent habiter les relations parents/enfants dans un subtil équilibre pas toujours facile à doser et à mettre en pratique … Cela l’est encore moins selon la qualité de nos propres relations d’attachements et modèles éducatifs reçus au cours de notre enfance.

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Les besoins d’un enfant sont souvent méconnus en termes de développement de la petite enfance, mais aussi à travers les différents âges en termes d’écoute et par ailleurs en termes de limites. Empathie et permissivité peuvent être parfois confondues, de même que l’autoritarisme et les limites, ou encore l’éveil et la surstimulation.

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Les comportements d’un enfant, mais aussi nos propres réactions face à ce dernier peuvent nous dérouter bien des fois, nous inquiéter, nous exaspérer… jusqu’à l’incompréhension totale, le rejet, parfois la violence mais au final la souffrance de part et d’autres.

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Dans la relation parent/enfant, peu de choses sont innées et le parent en apprend autant que son enfant. Et en même temps, le parent possède souvent les réponses adaptées à ses propres questionnements, pour peu qu’il se donne le temps de se poser un peu, parfois avec l’aide d’un professionnel de l’enfance, afin d’examiner à la fois ses propres besoins et ceux de son enfant dans la question qui les relie.

Les avis glanés par les parents auprès de leurs proches apparaissent souvent contradictoires. De plus, les changements de notre société, avec notamment une différence des générations plus floue et moins active, assurent moins l’effet de contention de cette jeunesse qui peut même faire peur aujourd’hui. Pourtant nos enfants n’ont jamais été autant en attente de repères adultes et leurs attitudes parfois étonnantes ou en apparence désinvoltes ne doivent pas nous en faire douter.

Parfois, les parents peuvent passer au contraire à côté de certains troubles nécessitant une prise en charge psychologique ou à côté de manifestations signant de véritables dysfonctionnements entre l’enfant et son environnement. Les conséquences peuvent alors être importantes.

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L’avis d’un psychologue est alors plus prudent.


LES RELATIONS FAMILIALES

Qu’elles soient entre générations différentes, conjugales ou plus élargies, ou encore de substitution, ces relations composent cette fameuse Famille, fondamentale mais si controversée. En pleine mutation, la famille c’est celle d’où l’on vient mais aussi celle que l’on construit à son tour. Chaleureuses ou inexistantes, les relations familiales nous laissent rarement indifférents. Surtout elles soulèvent la question de la place qui nous est donnée ou laissée, place qui ne fait pas toujours notre bonheur.

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On ne choisit pas sa famille, dit-on, c’est à la fois vrai et en même temps … Des choix restent réalisables et il est toujours possible d’influer à son tour sur ce système complexe. Si la famille est fondamentale, au sens de « ce qui fonde », cela ne la rend pas indispensable en tout point de vue et il est parfois utile de se délester d’héritages familiaux trop lourds ou de relations trop toxiques. Mais le plus souvent, les conflits familiaux ont leur fonction et constituent une forme de communication où chacun y trouvent étonnamment son compte…

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En revanche, quand chez l’un de ses membres une souffrance en résulte jusqu’à un mal-être conséquent ou même l’apparition d’un symptôme, il est alors temps d’essayer d’en comprendre les ressorts avec l’aide d’un professionnel afin d’établir un équilibre familial plus équitable et plus serein pour chacun.

Le couple est aussi le lieu de nombreuses problématiques. Il permet souvent un accomplissement, une reconnaissance commune et une construction réciproque. Mais ce « troisième personnage » qu’est le couple échappe parfois complètement à ses deux membres principaux qui pourtant le composent.

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La question des modes d’attachement y est centrale et le psychologue peut vous aider à mieux en comprendre les tenants et les aboutissants.

Les questions de la séparation et de l’autonomie y sont également récurrentes qu’elles soient psychiquement impossibles comme dans les relations trop fusionnelles et de dépendance ou que la séparation soit réelle, lorsque le couple est en rupture et occasionne la perte de l’être aimé avec une forme de deuil à traverser et à surmonter.

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VECUS TRAUMATIQUES

Les notions de traumatisme et de vécu post-traumatique sont parmi les notions les plus mal comprises car elles soulèvent nombre d’idées erronées. Le plus souvent, ce n’est pas ce que l’on croit qui est traumatisant. Le sujet victime d’un évènement traumatique physique et/ou psychique peut se sentir plus que tout autre isolé, seul avec son vécu intransmissible par définition. Car par définition, est traumatisant ce qui, par sa soudaineté, l’absence d’anticipation possible, ou son caractère insidieux voire parfois violent, fait effraction chez la personne qui n’a pas
vu venir l’évènement et n’a donc pas pu le penser.

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Dans certains contextes particuliers (guerres, accidents, catastrophes naturelles, agressions, phénomènes de groupe, …), les mécanismes de survie (survie physique ou même psychique) peuvent conduire à commettre ou à laisser faire soi-même des actes que l’on n’approuve pas. Dans ces situations paradoxales à l’extrême, nos repères de vie peuvent être profondément bouleversés jusqu’à un sentiment d’insécurité permanent, le sentiment d’une image de soi et des autres qui n’offrent plus de garantie.
Le sens même de l’existence peut n’être plus évident.

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Un mal-être profond peut alors s’installer, avec ou sans symptômes spécifiques. L’aide d’un spécialiste est alors souvent nécessaire.
L’examen attentif de la situation par un psychologue permet aussi, toujours avec l’accord du patient, de déterminer si d’autres types d’aides doivent se combiner et comment y accéder.

A contrario de la gravité du vécu et de sa persistance si rien n’est fait, les prises en charge psychologiques voire médico-psychologiques et judiciaires permettent souvent un soulagement important et rapide, avant d’aborder si nécessaire un accompagnement psychothérapeutique sur le fond, accompagnement souvent efficace et constructif également.

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DEPRESSION

Décrite comme un mal-être existentiel, à la fois reconnue comme le mal du siècle mais aussi banalisée, la dépression répond pourtant à une symptomatologie bien précise.

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Dépression légère, moyenne ou grave ; vécu dépressif ; syndrome dépressif…

Autant de termes qui désignent des situations bien différentes.

Toutes méritent une écoute et un examen attentif mais des réponses différentes.

L’entourage souvent impuissant croit devoir « booster » le proche dépressif qui, lui, s’enfonce de plus en plus dans la culpabilité de ne pas réagir.

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Là aussi, l’aide d’un psychologue est plus judicieuse.