Ouverture sur la culture et ses vertus thérapeutiques

Bien que je sois convaincu des bienfaits d’une démarche de soin et bien que je sois attaché à la notion « d’allianceAlly_Sloper's_Half_Holiday,_2_avril_1892,_couverture
thérapeutique » entre le soignant et le patient, il existe d’autres champs de l’existence qu’il est tout aussi indispensable d’investir pour aller mieux. Ces champs sont ceux de la rencontre, de la curiosité et de la découverte.

Ils permettent aussi de réfléchir à son problème d’alcool.

Que ce soit au travers d’une rencontre humaine, dans la lecture d’un livre, le visionnage d’un film ou à l’écoute d’une musique, la vie offre de multiples occasions de ressentir et de se développer en tant qu’individu.

L’écriture est également un moyen d’expression aux multiples bienfaits que je pratique moi-même sous différentes formes (essais de philosophie, recueils de poèmes).

Voici mes publications personnelles, disponibles à la vente partout en ligne :

Stéphane Magarelli, Chroniques cannibales, Philosophie sauvage sur les mœurs du temps présent, recueil d’articles, L’Harmattan, 2024.

Stéphane Magarelli, La Métamorphose éthylique, essai de philosophie clinique, L’Harmattan, 2021.

Stéphane Magarelli, Angst, poème, L’Harmattan, 2021.

Stéphane Magarelli, Shéol, recueil de poésies, L’Harmattan, 2019.

Stéphane Magarelli, Ascèse, recueil de sentences, Auto-édité,  2018

Stéphane Magarelli, Apport de la philosophie antique dans l’accompagnement du patient dépendant, Communication affichée, Journée National S.F.A. 2017

C’est pourquoi, que vous décidiez de consulter ou pas, je vous invite à la curiosité qui constitue selon moi, la voie royale vers un regard plus vaste sur l’existence et ses enjeux. L’alcool a tendance à renfermer les hommes et les femmes sur eux-mêmes. Si la personne qui boit montre souvent des problèmes en rapport avec la communication, la consommation ne doit pas pour autant être le signe d’une fermeture totale.


Et aussi… des livres, des films, des musiques, voici quelques références où l’alcool est souvent un élément présent, ce sont des références qui constituent une source de réflexion et de découverte :


Le bruit des glaçons. Film français de Bertrand Blier, il raconte l’histoire de Charles Faulque, écrivain alcoolique, en dépression et en perdition, qui reçoit la visite impromptue de son cancer. Mais, malgré la dérive totale de sa vie, l’écrivain ne tient pas vraiment à la quitter. Un film dans le pur style de Bertrand Blier : décalé, drôle et angoissant, sur la maladie et la solitude de la dépendance.

Leaving Las Vegas. Film américain de Mike Figgis, il raconte l’histoire d’un scénariste américain qui a décidé de se suicider par l’alcool. Un film émouvant avec Nicolas Cage, qui va au terme de son propos.

Le dernier pour la route. Film français de Philippe Godeau adapté du livre d’Hervé Chabalier, il décrit assez justement la trajectoire thérapeutique de certains buveurs.

Un singe en hiver. Film français avec deux immenses acteurs (Jean Gabin et Jean Paul Belmondo), il relate les « déboires » d’un ancien buveur qui retrouve le plaisir fugace de l’ivresse au contact d’un jeune homme en perte de repères. Le réveil est difficile…

Bukowski : Contes de la folie ordinaire. Ecrivain américain. Ce marginal en quête d’une littérature débarrassée de ses traversBukowski. superficiels a écrit sur les hommes, les femmes, les courses, et l’alcool dans un style direct, simple et puissant.

Kafka : Lettre au père. Ecrivain pragois il a beaucoup écrit sur le pouvoir d’aliénation de l’absurde. Homme fragile et tourmenté il est l’objet d’une relation complexe avec son père, à qui il écrit cette longue lettre qu’il ne recevra jamais…

Hubert Selby Jr : Last exit to Brooklyn. Ecrivain américain auteur d’un livre sur la cruauté des rapports humains écrasés par l’incompréhension et l’absence d’amour. Last exit to Brooklyn est un livre dur, dense et très sombre à la force d’impact d’un uppercut..

Tom Waits : Small change. Chanteur américain à la voix rauque, il chante les amours contrariés amour, les bars et l’alcool.

Chet675Chet Baker : Diane. Trompettiste et chanteur de jazz fabuleux, homme tourmenté, abimé par une vie mouvementée, il joue de son instrument comme si c’était la fin (qui était proche).

Daniel Darc : La taille de mon âme. Chanteur français de tous les excès, il rend justice, par la beauté de ses textes, à une certaine idée de la chanson française.

Boris Vian : Chansons. Célèbre auteur français il chante ici des textes drôles sur l’amitié, l’amour et l’alcool avec son célèbre je bois.

Epicure : Lettre à Ménécée. Philosophe grec, victime d’une incompréhension, même de son vivant, le philosophe, loin de prôner une vie d’excès et de plaisir débridé prône…tout le contraire. La philosophie d’Epicure montre, en plus d’une approche de l’existence singulière, un mode de vie frugal et modéré…à méditer.

Sénèque : Consolations. Philosophe romain. La vie humaine durant l’antiquité n’était pas celle que nous vivons aujourd’hui. Davantage soumise aux aléas du sort, le bannissement et la mort frappaient plus durement. Les consolations de Sénèque sont des textes, qui en plus d’être magnifiques, montrent que contre la souffrance, la réflexion et le courage sont des alliés précieux.

Sénèque : La brièveté de la vie. Philosophe romain, Sénèque y expose en quoi selon lui, nous perdons notre temps en façonnant les chaines qui nous asservissent et qui nous font passer à côté de notre vie.

Epictète : Manuel. Philosophe grec, son manuel est un concentré philosophique un peu rugueux mais qui a le mérite de définir « ce qui dépend de nous… » afin de mieux délaisser « ce qui ne dépend pas de nous… ».

Nietzsche : Le gai savoir. Philosophe allemand. Nietzsche y exprime sous forme d’aphorismes (courtes phrases d’une portée générale) un regard d’une profondeur et d’une subtilité sans équivalent, sur les paradoxes et les nuances de l’âme humaine et de l’existence au sens le plus large.Nietzsche